Is happiness really possible in a time of ruin ? Can we somehow flourish, have complete lives ? Is joy any longer compatible with the life of today ?
A pervasive sense of loss and unease envelops us, a cultural sadness that can justly be compared to the individual who suffers a personal bereavement.
A hyper-technologized late capitalism is steadily effacing the living texture of existence, as the world’s biggest die-off in 50 million years proceeds apace : 50,000 plant and animal species disappear each year (World Wildlife Fund, 1996).
“Yeah, the critique is impressive and everything, but just how might we actually get from this ghastly world to some healed, whole existence ?”
I think we should not doubt that such a journey is possible, nor that the explosion necessary to begin it may be approaching.
The thought of the dominant culture has, of course, always told us that alienated life is inescapable. In fact, culture or civilization itself expresses this essential dogma : the civilizing process, as Freud noted, is the forcible trading of a free, natural life for one of unceasing repression.
Today culture is in a dispirited, used-up state wherever one looks. More important than the entropy afflicting the logic of culture, however, is what seems to be the active, if inchoate resistance to it. This is the ray of hope that disturbs the otherwise all-too depressing race we witness to determine whether total alienation or the destruction of the biomass will happen first.
Comment la permaculture m’a amené à me poser des questions sur l’agriculture et la civilisation.
La permaculture est une méthode de conception de systèmes permettant de combler les besoins humains fondamentaux (nourriture, abris, etc.). Dans l’idéal, ces systèmes doivent êtres productifs, demander une faible maintenance, et être en « bonne santé » écologique. Pour se faire, les systèmes mis en place devraient prendre modèle sur les écosystèmes naturels, qui ont déjà ces caractéristiques — mise à part celle d’être très productifs en denrées consommables par les humains. Ces caractéristiques émergent du mécanisme de l’évolution : les systèmes naturels qui se sont perpétués ont subi une sélection sur leur potentiel à capter, conserver et recycler les différentes ressources à leur disposition (soleil, eau, nutriments). Les systèmes sauvages que nous observons fonctionnent, autant nous en inspirer. Par exemple pour l’élevage du bétail, on peut s’inspirer des écosystèmes des grands herbivores.
Economy — the domination of survival over life — is essential for the
maintenance of all other forms of domination. Without the threat of
scarcity, it would be difficult to coerce people into obedience to the
daily routine of work and pay. We were born into an economized world. The
social institution of property has made scarcity a daily threat. Property,
whether private or communal, seperates the individual from the world,
creating a situation in which, rather than simply taking what one wants or
needs, one is supposed to ask permission, a permission generally only
granted in the form of economic exchange. In this way, different levels of
poverty are guaranteed to everyone, even the rich, because under the rule
of social property what one is not permitted to have far exceeds what one
is permitted to have. The domination of survival over life is maintained.
Le silence était en général, à des degrés divers, un moyen d’isolement. Aujourd’hui c’est l’absence de silence qui rend le monde actuel vide et isolant. Ses réserves ont été envahies et épuisées. La Machine continue d’avancer mondialement et le silence est l’endroit restreint où le bruit n’a pas encore pénétré.
Alors comment se passe pour nous tout cet environnementalisme moderne – la vie en vert, les crédits carbone, la consommation réduite, le développement dans le Tiers Monde, de meilleurs panneaux solaires ? Si tout cela semble désespérément inadéquat, même risible face à la crise écologique globale actuelle, peut-être que c’est parce que c’est enraciné dans le déni des origines du drame écologique qui se déroule en ce moment.
En bref et en résumé, le contenu de Primitif et Extropian est absurde. Il base son œuvre au mieux sur la comparaison de deux tendances anarchistes. Mais comment même le plus stupide d’entre nous puisse considérer que le techno fascisme impérialiste des « extropians » puisse être considéré comme un courant anarchiste me dépasse. En fait , il s’agit d’une vénération du culte « high Tech » de la domination de la nature et de l’annihilation de toute trace de sensualité, d’autonomie individuelle.
Les anarcho-primitivistes ont fait marche arrière et se sont mis eux-mêmes dans une situation où ils ne pourront jamais être satisfaits sans la dissolution totale de la totalité. Le Luddisme comme tactique a beaucoup de qualités en sa faveur : au niveau local, fracasser des machines peut vraiment accomplir quelque chose. On a même arrêté un ou deux réacteurs nucléaires suite à un « sabotage » (légal, politique, ou réel) — et on pourra toujours au moins bénéficier d’un moment de satisfaction avec une chaussure en bois ou une clé à molette.