« Hitler ne viendra pas à Moscou ». Les médias russes se déchaînent contre le président moldave par intérim, Mihai Ghimpu, qui refuse de célébrer, en Russie, le 65e anniversaire de la victoire contre le nazisme. « Comment participer à une parade aux côtés de l’armée qui nous a amené le communisme ? », se justifie le chef de file des libéraux, lâché par ses partenaires de la coalition gouvernementale.
Les partis « démocratiques » de Moldavie, qui s’opposent au régime communiste de Vladimir Voronine, ne sont pas exempts de dangereux dérapages : hostilité aux minorités nationales, qui représentent un quart de la population du pays, exaltation du nationalisme roumain. Certains flirtent même avec des positions révisionnistes, exaltant le régime fascisant du Maréchal Antonescu et niant l’holocauste des Juifs de Roumanie et de Moldavie. Une analyse de Natalia Sineaeva-Pankowska.
Les électeurs moldaves sont bien plus matures que les partis politiques qui les représentent ne veulent le croire. Selon des sondages récents, les citoyens de la petite république sont davantage préoccupés par des questions sociales et économiques que par les « affaires » que déterre le gouvernement pour faire oublier la faillite de sa politique. La Transnistrie n’intéresse pas les Moldaves, ils attendent surtout de voir enfin émerger une classe politique responsable capable de répondre à leurs attentes.
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